Installer un récupérateur d’eau en bois est une excellente solution pour optimiser la gestion des eaux pluviales tout en ajoutant une touche naturelle à son extérieur. Si l’idée d’économiser l’eau séduit de plus en plus, le défi reste souvent la fixation murale, surtout lorsqu’il s’agit d’un collecteur volumineux ou lourd. Un montage parfait permet non seulement de garantir la longévité du matériel, mais préserve aussi la sécurité autour. Découvrez comment poser ce type de dispositif contre un mur, sans fausse note et avec toutes les précautions utiles.
Choisir l’emplacement idéal pour la fixation murale
Le choix de l’emplacement joue un rôle central dans l’efficacité de la récupération d’eau et la durabilité de l’installation. Plusieurs critères entrent en compte, et il serait dommage de négliger cette étape cruciale. Près de la descente de gouttière, on simplifie grandement l’alimentation du réservoir, tout en utilisant le kit de raccordement prévu à cet effet.
Un bon emplacement se trouve également sur un sol plat et stable. Cette stabilité évite au récupérateur d’eau en bois de bouger ou de subir des déséquilibres, notamment lorsque celui-ci est plein. Installer le système là où le terrain présente des inégalités ou est sujet à l’humidité excessive n’apporte rien de bon en matière de fiabilité.
Vérifier la proximité de la descente de gouttière
L’emplacement doit permettre de raccorder facilement le haut du récupérateur à la descente de gouttière. Plus ce lien est direct, moins on rencontre de complications liées à la pose du kit de raccordement ou à la circulation de l’eau.
Prévoir une zone dégagée autour du récupérateur aide également lors de la maintenance ou du nettoyage. La manipulation devient simple si rien n’encombre l’accès, que ce soit du mobilier de jardin ou des plantes grimpantes.
S’assurer que le support est adapté
Les murs maçonnés offrent une robustesse appréciable pour la fixation murale, surtout avec un matériel aussi imposant qu’un collecteur en bois. Les matériaux du mur conditionnent alors le choix des outils de perçage, des chevilles et vis utilisées pendant le montage.
Pour les murs en bois, on s’assure que les fixations utilisées résistent à l’humidité. Un traitement préalable du support peut éviter bien des soucis, surtout face aux infiltrations éventuelles qui surviennent après quelques saisons.
Matériel nécessaire pour l’installation du récupérateur d’eau

Réaliser une installation propre commence toujours par réunir les bons outils. On gagne du temps et on évite les imprévus en préparant le chantier de façon méthodique. Voici une liste indispensable avant toute action sur le mur ou le récupérateur. Pour découvrir une gamme variée de modèles et vous inspirer des solutions existantes, vous pouvez consulter le site fabric-style.fr.
- Niveau à bulle pour vérifier la planéité de la fixation
- Marqueur ou crayon pour le marquage des points de fixation
- Perceuse équipée selon le matériau (scie cloche et forets adaptés)
- Chevilles et vis robustes, compatibles avec la surface (mur maçonné ou bois)
- Clé à douille ou tournevis pour le vissage final
- Kit de raccordement spécifique pour la liaison à la descente de gouttière
- Gants de travail et lunettes de protection pour la sécurité
Avoir chacun de ces éléments sous la main évite de compromettre la qualité de réalisation. Cela contribue également à la rapidité d’exécution, et franchement, c’est toujours agréable quand cela ne traîne pas trop longtemps !
Préparer le mur avant la pose du récupérateur
Avant de toucher à la perceuse ou d’approcher le collecteur du mur, mieux vaut préparer minutieusement la surface. L’absence de préparation, bien souvent, mène à des décalages ou à une tenue médiocre de la structure.
Commencez par nettoyer la partie du mur destinée à accueillir la fixation murale. Débarrasser poussières, mousses et autres impuretés garantit un ancrage solide des éléments de fixation. Les imperfections ou différences de niveau peuvent être corrigées à la truelle ou à la cale, assurant ainsi une pose parfaitement droite.
Marquer et mesurer pour un résultat irréprochable
Avant le moindre perçage du mur, place au tracé ! Le marquage des points de fixation déterminera toute la suite des opérations. Utilisez le niveau à bulle pour éviter les surprises et garantir que le récupérateur ne penchera pas après coup.
Mesurer la hauteur idéale par rapport à la base du récupérateur, puis repérer la distance entre les supports prévus à l’arrière du dispositif, ôte toute approximation. N’hésitez pas à noter plusieurs fois les emplacements pour confirmer vos repères.
Procéder au perçage du mur et à la fixation des supports
Une fois tous les points bien tracés et vérifiés, sortir les outils de perçage adaptés au support change tout. Pour un mur maçonné, préférez une perceuse à percussion et des forets béton. Une scie cloche peut s’avérer utile si le modèle nécessite des passages larges pour les kits de raccordement ou pour insérer des manchons de tuyauterie.
Insérez systématiquement des chevilles robustes dans les trous créés, afin de garantir la solidité de la fixation murale. Puis, vissez fermement chaque support à l’aide de vis adaptées à la charge estimée, en respectant l’alignement précédemment calculé au niveau à bulle.
Adapter les fixations selon le matériau du mur
Sur un mur en bois, privilégiez des vis longues inoxydables qui ne rouillent pas à la première averse. Pour un mur maçonné, les chevilles doivent posséder un diamètre suffisant afin de tenir dans la durée. Certains optent même pour des goujons d’ancrage si le bâti présente des irrégularités.
Ne lésinez jamais sur la qualité des accessoires : parfois, la différence se joue à peu de choses, mais elle conditionne vraiment la stabilité sur plusieurs années.
Conseils sécurité pendant le perçage du mur
Pensez toujours à enfiler des gants de protection avant d’utiliser la perceuse ou la scie cloche. Les éclats inattendus ou les glissements d’outil demeurent fréquents, d’autant plus quand le mur s’effrite.
Si vous percez près d’une descente de gouttière, éloignez les tuyaux fragiles ou souples pour limiter les dégâts accidentels. Mesurez deux fois, percez une seule fois, voilà une règle qui évite bien des regrets.
Fixer votre récupérateur d’eau en bois : la mise en place finale
Après la pause technique liée au perçage du mur, vient le moment attendu de la fixation. Approchez prudemment le récupérateur en bois près des supports, puis engagez-le délicatement de sorte à répartir son poids uniformément.
Assurez-vous que chaque point de fixation engrène correctement dans son support. N’hésitez pas à ajuster légèrement la position avec un maillet en bois, surtout si la structure offre une marge de réglage.
Contrôler la stabilité et l’horizontalité
Servez-vous à nouveau du niveau à bulle pour vérifier l’assise définitive du récupérateur. Toute inclinaison, même légère, risque de créer des tensions inutiles sur les attaches ou d’empêcher l’eau de circuler convenablement vers la sortie.
Posez une cale ou rectifiez la hauteur des pieds si besoin, afin que la base repose toujours sur une section de sol plat et stable, surtout si la capacité du réservoir dépasse 200 litres.
Effectuer le raccordement à la gouttière
Installez ensuite le kit de raccordement prévu pour relier la descente de gouttière à l’entrée du récupérateur. Parfois, un trou supplémentaire s’impose grâce à la scie cloche fournie dans la plupart des lots d’installation.
Positionnez le robinet de vidange à bonne hauteur et testez immédiatement l’étanchéité du tube de liaison. Un contrôle rapide lors de la première averse permet d’ajuster au besoin le serrage ou le calage du flexible.
Petits conseils pour l’entretien et la pérennité de votre installation
Prendre soin de son récupérateur en bois démarre dès l’installation. Pensez à vérifier régulièrement l’état des fixations murales, surtout après un coup de vent important ou un hiver rigoureux.
Protégez le bois avec une lasure adaptée et assurez-vous de nettoyer périodiquement les filtres du kit de raccordement, histoire que l’eau recueillie demeure claire et dépourvue d’impuretés.


















